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Articles

Affichage des articles du décembre, 2010

Bon, ben c'est pas tout ça...

Mais j'ai bien l'impression que 2010 ne passera pas l'hiver. Je pense donc qu'il est temps de passer à autre chose. L'an a vécu ce que vivent les ans, le temps d'un printemps et des saisons connexes, il faut s'y faire, et le voilà qui tire sa révérence sous les flonflons et la préparation intensive de crises de foie homériques. Bien entendu, c'est pile juste avant le réveillon que j'ai eu une fuite et qu'il a fallu que je file chez Casto pour choper la pièce pour la réparer. Je note que tous les gens qui étaient dans le Casto avaient l'air dans le même état de stress que moi, sentant bien que s'ils ne trouvaient pas rapido une solution technique, le passage à 2011 s'effectuerait la clé à molette à la main, alors que normalement ça se fait avec le tortillon qui fait pouet quand on souffle dedans. Bon, réussi à contenir les dégâts. Je finirai la réparation demain, si je suis d'humeur. Quant à vous, j'espère que vous ne lirez ce

Variousse niouzes

Bon, après quelques jours de pause pendant les fêtes, me voilà de retour. J'en ai profité pour me reposer, pour avancer des trucs très en retard, et pour bouquiner un peu. C'est comme ça que j'ai un peu creusé la légende de Cuchulainn, un héros celtique des temps anciens. Je connaissais mal, je savais juste qu'il avait eu de gros soucis avec la Morrigane. Là, j'ai découverte sa fin : cerné d'ennemis, déjà transpercé de plusieurs coups de lance, il s'est adossé à un menhir, s'y est attaché avec sa ceinture en hurlant "je veux mourir debout !" et a attendu la charge finale une épée dans chaque main. C'est pas mal, je trouve, Mel Gibson dans Braveheart fait petit joueur, à côté. C'est bien épique, bien badass, comme on dit de nos jours. Les héros celtiques gagnent à être connus. J'ai bossé aussi à l'iconographie de mon bouquin sur les super-héros, aussi. Là, je suis content, j'ai trouvé une page de Batman par Dick Sp

Grelots, houx et autres décorations saisonnières

Bon, je vois que le 24 tombe un 24, cette année, et donc que c'est Noël ce soir (en tout cas, Noël pour les cochons de papistes occidentaux qui ne savent pas qu'en vrai, chez les gens sérieux, ça tombe début janvier)(m'en fous, ça me donne une occasion supplémentaire de m'en mettre plein la lampe*. par ce froid, c'est pas négligeable). Je souhaite donc un joyeux Noël à tous mes amis cochons de papistes et assimilés, parce que je ne suis pas sectaire, hein, manquerait plus que ça. Bon Noël au papa Noël des pubs Coca Cola (qui a quand même un teint rubicond qui conduit à s'interroger sur le contenu de ses bouteilles). Bonne fête du Sol Invictus à tous mes amis néo-païens, voire même archéo-païens s'il y en a. Bonne fin d'année festive à tous les laïcs qui ont quand même quelques bonnes bouteilles au frais, et mes amitiés quand même à tous les autres, y compris à ceux que je serais foutu d'oublier, par la faute des dites bonnes bouteilles. Parce que bon

La courte vue n'est pas le monopole des courts sur pattes

Oui, parce que pour une fois, notre Petit Mamamouchi national n'est pas seul responsable des problèmes du pays. Là, c'est plutôt une forme de myopie collective des décideurs qui me conduit à me caresser la barbe d'un air pensif. Deux affaires ont coup sur coup posé la question du contrôle des substances chimiques et pharmaceutiques, celle du Mediator et celle des tapis-puzzle. Comme, sur le Mediator, certaines alertes semblent avoir été données il y a longtemps, ça permet aux décideurs actuels de se défausser avec élégance sur leurs prédécesseurs. Mais l'affaire des tapis-puzzle montre que les mêmes processus sont encore à l'œuvre. L'affaire des tapis-puzzle, c'est la découverte que des agents ajoutés aux plastique pour l'assouplir peuvent avoir des effets délétères sur la santé, surtout quand l'usager numéro un est un nourrisson. Les produits concernés sont donc retirés de la vente pour enquête complémentaire. C'est louable. Frédéric Lefebvre es

Ecritures, majuscules et paroles

Borges est un auteur auquel je reviens régulièrement. S'il est souvent jugé aride par ceux qui l'approchent une première fois, la fréquentation assidue de sa prose (et parfois de ses vers) est riche de plaisirs métaphysiques intenses. J'ai épluché des dizaines de fois certains de ses recueils, comme Fictions ou Enquêtes . D'autres, découverts parfois plus tard, m'ont moins marqué. L'Aleph est un de ceux-là, relu moins souvent. Mais néanmoins, un des textes qu'il contenait m'avait particulièrement frappé, et je l'ai relu récemment avec plaisir : l'écriture de Dieu . C'est un texte crépusculaire, l'histoire d'un prêtre aztèque prisonnier des Espagnols, dont la cellule jouxte celle d'un jaguar. Se souvenant d'une ancienne légende évoquant un message laissé par son dieu, une formule magique de toute puissance, il puise dans ses souvenirs pour trouver l'endroit où elle a pu être écrite. Puis finit par s'aviser que le dieu

Dernière minute

On vient de m'annoncer la mort de Jean Rollin. Je viens vous en parler ici parce que, dans les morts cinématographiques, elle va immanquablement être éclipsée par celle de Blake Edwards. Jean Rollin, pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est -c'était- une sorte de phénomène innexpliqué du cinéma français, un homme qui a patiemment labouré le même sillon narratif des années durant. Rollin, c'est Bunuel qui se serait pris pour le fils de Jesus Franco et d'Eric Rohmer, ou l'inverse, ce sont d'improbables films de vampires à l'érotisme étrange et à la narration complètement éthérée, ces longs plans séquence, ces mêmes brise-lames battus par les flots sur une morne plage qu'on retrouve d'un film à l'autre… C'est bizarrement fascinant et hypnotique, c'est un plaisir diffus qui se mérite. Si vous n'avez jamais scotché devant un film de Jean Rollin, fin bourré à deux heures du matin, vous ne pouvez pas comprendre ce que je ressens ce soi

On se calme et on boit frais à Berchtesgaden

On le sait, à un moment où la neige risque de nous retomber dessus et de générer encore des tas d'embarras, voire de la pagaille, au point que certains se demande si l'ex gouverneuse de l'Alaska n'est pas la personne la plus qualifiée pour nous sauver (ou qu'en tout cas, elle ne pourra pas être pire que nos gouvernants à nous), il est utile de rappeler que le co-voiturage est déjà un début de solution au problème des bouchons. Mais sachez-le, le co-voiturage n'est même pas une invention récente, comme le démontre le document ci-dessous : De nos jours, une telle campagne serait totalement non envisageable. Eric Besson et Brice Hortefeux se sentiraient visés à cause de leur voiture de fonction, et maintenant que Frédéric Lefebvre est trop occupé à confisquer des tapis-puzzles pour monter au créneau, ils n'ont plus personne pour les défendre. à part Nadine Morano. Et être défendu par Nadine Morano, je ne le souhaite à personne, par pure charité. Je ne déteste p

The horror, the horror

On le sait, le spam (ou "pourriel", en bon Français), c'est mal. Ça envahit nos boites mail en nous promettant monts et merveilles, d'assurances auto pas chères (j'ai pas d'auto), de mutuelles avantageuses (je suis satisfait de la mienne, et j'ai pas confiance dans des trucs basés Dieu sait où), de pilules à faire pousser la bite (euh...), de logiciels soit disant légaux à pas cher hébergés sur des serveurs en Sibérie (que du Windows, donc je suis pas concerné non plus, et puis bon, des serveurs russes, j'ai tendance à me méfier, on se demande pourquoi), de propositions de veuves/filles/arrière cousines de dictateurs en fuite pour faire sortir du pognon d'Afrique (l'Afrique n'a déjà pas assez pognon, je vais pas encore leur en soutirer, j'ai des principes), des invitations Fesses-Boucs (vous connaissez mon amour immodéré pour cet engin), etc. Depuis le temps, mon logiciel de messagerie a appris a repérer tout ce fatras et à le zapper di

Le monde comme il va

Aujourd'hui, parce que c'est dimanche, la War Zone va, sous vos applaudissements nourris vous révéler deux documents étonnants qui éclairent d'un jour étrange la marche de monde sur lequel on a généralement les pieds dessus, sauf quand on prend l'avion. Celui-ci nous vient du Mexique, une manifestation de soutient à Julian "Couilles de Tonnerre" Assange, l'homme par qui Wikileaks arrive, devant l'ambassade Britannique à Mexico. Vous noterez qu'avec un mois et six jours (le document date d'hier) de retard, les manifestants portent un masque de Guy Fawkes, le catholique qui avait tenté de faire sauter le Parlement à Londres. C'est aussi, et surtout, une référence à V pour vendetta , chef d'œuvre bédéistique dont l'excellente traduction est disponible dans toutes les bonnes librairies. Là où c'est vertigineux, c'est que la manifestation géante de gens portant le masque de V/Guy Fawkes n'existe pas dans la BD, mais uniquem

Règles de bon usage

Je ne crois pas vous en avoir parlé avant, mais à titre personnel, je milite contre l'utilisation du terme "pouf" pour dire salope. Parce que j'aime bien les poufs. C'est confortable et cosy, dans un intérieur, surtout un pouf un peu mou, genre en cuir. Alors c'est dégradant pour ce noble ustensile de faire de son nom une insulte sexiste. Alors que "pouffe" pour désigner une grognasse, là, d'accord. La nuance est subtile, mais elle a son importance. C'est là-dessus qu'on peut faire la différence entre quelqu'un de bien éduqué et un branlouze*. C'est comme les gens qui écrivent "vioc" pour "vioque". Je supporte pas. C'est intolérable. Ou "barjo" à la place de "bargeot". Horrible. On sait que les gens ne savent plus parler la langue, mais il ne savent plus l'écrire non plus. Ces saloperies de SMS ont tout corrompu. Miserere nobis. Nous devons défendre la pureté de la langue, sans charr

Un vent de Sibérie souffle sur les BM

Ce matin, quand je suis allé au courrier, il faisait plutôt beau. Pas radieux, hein, mais plutôt beau, ce qui par les temps qui courent est déjà pas si mal. Le temps de manger, pouf, terminé, tout est couvert de neige et ça pèle. Et il a fallu que je ressorte pour aller au courrier, vu qu'il n'était pas encore passé quand il faisait beau. Pas conciliant, le facteur. Il m'a obligé à aller crapahuter dans la neige et la bouillasse. Et d'ailleurs, il aurait fait sa tournée plus tôt, il aurait échappé lui aussi à la neige et à la bouillasse. Le voilà bien puni, et par là où il avait péché, en plus. Dehors, tout est blanc. Les bagnoles sont recouvertes de poudreuse et perdent leurs forme, se transformant en tertres blancs le long de la route, comme un alignement de tombes de grognards le long des trajets de la Retraite de Russie. Pas un temps à mettre un Nikolavitch dehors, quoi. J'ai encore froid au pied d'être allé au courrier. Pour récupérer un catalogue et deux r

Wookie-leak, c'est quand Chewbacca va au petit coin ?

Je repensais à l'histoire de Julian "couille de tonnerre" Assange, à son mandat d'arrêt international pour une histoire de fesse douteuse, alors qu'il venait de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière diplomatique. Que reproche-t-on au juste à WikiLeaks ? De révéler tout haut que ce que les diplomates disaient tout bas dans le dos des dirigeants du monde. On n'avait pas besoin de WikiLeaks pour savoir que Berlusconi était taré, Sarkozy en plein ego-trip maniaco-dépressif, que l'Iran chiite faisait flipper toutes les pétro-monarchies sunnites, etc. Mais dans les chancelleries, on affectait d'employer un langage plus feutré, pour éviter que quiconque ne perde la face. La diplomatie internationale est le règne de l'hypocrisie, ça fait partie du jeu. Et les fuites de documents diplomatiques sur WikiLeaks semblaient annoncer la fin du règne de l'hypocrisie en politique internationale. On se disait : maintenant, le peuple sait que c'est

Une machine à transformer soi-même les chanteuses en saucisses, c'est un Herta-kit ?

En fait, c'était juste pour vous refourguer une citation de Clint Eastwood que j'ai retrouvée dans mes archives. "Cela aurait pu être l'un des meilleurs films de guerre jamais réalisés. Excellent scénario, excellente distribution, subtil message antiguerre. Mais les choses ont mal tourné. Le tournage s'est enlisé en Yougoslavie. Au final, on a eu une histoire sur un groupe de branleurs pendant la Seconde Guerre mondiale." Il parlait, vous vous en doutez, de De l’Or pour les Braves . Un film dans lequel Donald Sutherland a quand même une des plus belles répliques du monde.

Ça devient n'importe quoi

Dans mon rêve de cette nuit, la municipalité organisait dans le parc un "concert des anciens", où pas mal de vieilles vedettes venaient faire leur show sur la pelouse, sous les ovations d'une foule clairsemées de parents venus accompagner leurs gamins au toboggan et autres pataugeoires. Quand j'arrivais, Ozzy Osbourne faisait un boeuf à la guitare électrique avec Ernest Borgnine, les pieds dans la pateaugeoire à gamins, justement. Je me suis surpris à penser trois trucs : "Tiens, il s'est remis à la guitare, le père Borgnine ? J'avais même oublié qu'il était musico, lui." "Il va nous le refaire, le coup du 'et après, quoi ? on chantera des cantiques ?'" et "Dans la pataugeoire, avec toute cette flotte, le come-back risque de ne pas durer longtemps" Bandant alors toute ma volonté pour m'arracher à l'open-bar Haribo, je fendais bravement les flots de la pataugeoire, qui m'arrivaient aux genoux, pour tirer le

"Alors il frappe, comme couille de tonnerre"

Bon, le titre de cette entrée est la traduction très libre du refrain d'une chanson de Tom Jones consacrée à l'agent 007. Mais je rappelle aux enfants que je suis un traducteur professionnel. Vous, ne tentez sous aucun prétexte ce genre d'exercice à la maison, je décline toute responsabilité. Surtout que je fais ça par pur vice, vu que la suite n'a absolument aucun rapport. C'est juste que je soigne ma gastro explosive en me passant des vieilles musiques de film et en avalant des médocs par poignées entière comme un Elvis en rut. Après cette digression liminaire, forcément, je ne sais même plus de quoi je voulais parler au départ. C'est malin. La gastro, c'est une chose terrible. Terrible. Ah, ça me revient, c'était aussi une histoire de fuites, tiens, dont je voulais vous parler. Je trouve assez amusant qu'Interpol lance un mandat international (ou Red Notice ) contre la patron de Wikileaks pile au moment de l'histoire des archives diplomatiques