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Articles

Affichage des articles du mars, 2014

Assemble !

Aujourd'hui, j'ai été me faire une expo. C'était à l'invitation d'un journaliste de France Cul*, qui voulait visiter l'évènement Marvel organisé au musée des Arts Ludiques en s'attachant les services d'un guide quasi indigène, sachant repérer à trois kilomètres les vénéneux dangers d'un encrage de Vince Coletta, où éviter ces terribles confusions qui conduisent à se mélanger les pinceaux au risque d'y laisser des plumes. Bref, j'ai pu me rincer l'œil dans cet espace où, je me souviens, quand j'étais jeune et que j'avais moins de poil, j'allais à ce festival qui s'appelait... Bedexpo, je crois. Et l'expo Marvel, c'était très chouette. On voyait néanmoins assez vite les néophytes en super-héros, qui scotchaient devant le vrai bouclier de Captain America qu'on voit dans le film, ou le vrai marteau de Thor du film, ou le vrai casque d'Iron Man du film (en résine bien surfacée, mais résine quand même, et c&#

Eh ben c'est pas gagné, tout ça.

Ma ville, ça fait presque quarante ans qu’elle est à Gauche. Le maire actuel, qui s’est fait élire sénateur en prime il y a quelques temps de ça, est un peu du style technocrate froid, pas glamour, mais plutôt efficace*. Par contre, il a fini par se fâcher assez gravement avec les instances du PS, dont il s’est barré cet automne en claquant la porte. Du coup, il risquait pas de l’avoir l’investiture du PS. Comme il y a la loi de non cumul qui entre en vigueur dans pas si longtemps, il a décidé de toute façon de ne pas se représenter. à la place, celle qui se présente, c’est sa femme, qui est accessoirement conseillère générale PS. Là, le PS lui tombe quand même dessus et décide d’investir un candidat écolo. Du coup, on a deux liste de Gauche, une soutenue par le PS local (la liste écolo), l’autre par une partie quand même du PS national (sauf Harlem Désir, dont le maire avait dit tout le bien qu’il pensait. c’est à dire un truc du genre « connard », mais je ne sais plus qu

Alors, procédons par élimination....

J'aime bien piller le web pour de zoulies photos de vieilles machines déglinguées de l'ancien temps. Et parfois, je n'ai pas la moindre idée de ce à quoi elles servent... Bon, déjà, je ne crois pas que ce soit un genre d'alambic.

Perdus pour la cause

C'est tous les jours que je tombe sur des titres du genre "avion disparu, la colère des familles". Dès le surlendemain de la disparition, à peu près. On va finir par comprendre que les gens sont en pétard. Il faut dire qu'ils ont de quoi. Moi je sais ce qui est arrivé à ces malheureux : ils se sont retrouvés sur une île où les lois de la logique et de la causalité se délitent et disparaissent, au pouvoir de cet âne bâté de Damon Lindelof*. En dehors de ça, dans mon rêve de cette nuit, j'avais participé à une révolution. L'élite du nouveau gouvernement s'était réunie dans ce théâtre immense que je visite parfois en rêve, avec des centaines de rangées de sièges, un plafond à des dizaines de mètres d'altitude, et une scène que même Cecil B. De Mille aurait du mal à remplir complètement. Nous en étions à tenter de trouver un système de gouvernement efficace et qui responsabilise ses membres**, quand un des camarades est arrivé, catastrophé, les bras ch

L'oeil dans le ciel

J'ai pas trop aimé la dernière mise à jour de Google Maps, que je trouve assez malcommode, en fait, avec des réactions bizarres et tout. Du coup, j'ai testé l'appli Plans de chez Apple, dont tout le monde s'était tant moqué l'an passé, mais qui a été corrigée depuis, parait-il, et qui est maintenant disponible sur mon ordi. Un truc dont je me suis vite aperçu, c'est que les photos satellite d'Apple sont plus récentes que celles de Google. Sur des endroits que je connais bien, on voit tout de suite la différence, sur des endroits qui ont changé en quatre ou dix ans. Et puis, je ne sais pas pourquoi, j'ai été regarder à quoi ça ressemblait du côté de Polyarny. Pour ceux qui ne connaissent pas, Polyarny c'est un fjord très profond, dans l'oblast de Mourmansk, en Russie. J'avais examiné la zone sous toutes les coutures sur Google Maps, l'été dernier, pour faire des recherches. Parce qu'il faut le savoir, Polyarny c'est une très

On the road again

Alors, toutes ces histoires de circulation alternée sur les routes, histoire de limiter la pollution… Ça vaut pour les embouteillages d'hélicos, aussi ? En plus, ces salauds-là, la ligne blanche ils en ont rien à carrer Sinon, j'ai mis de l'ordre dans le dossier Saint Louis. Parce qu'on ne se rend pas compte, mais quand on travaille à deux scénaristes, et qu'en plus deux historiens contrôlent tout par-dessus, la moindre scène a vite fait d'exister dans cinq ou six versions différentes. Et quand on se répartit l'écriture du premiers jet séquence à séquence, on se retrouve vite avec cinq ou six fichiers texte pour chacune des séquences, multiplié par le nombre de séquences, puis divers fichiers assemblant les séquences entre elles, et impliquant diverses modifications a posteriori. Et comme je suis un maniaque qui ne jette rien, parce que c'est toujours bien de pouvoir reprendre l'évolution d'une scène de son stade initial à son résultat

Loulou sur un bateau

Comme c'est Dimanche, et donc le Jour du Seigneur, il m'a semblé approprié de vous régaler de deux extraits de mon prochain album, le Saint Louis que je coécris avec Mathieu Mariole pour les éditions Glénat, dans la nouvelle collection Ils ont fait l'histoire . Voici donc deux pages de storyboard, qui sont d'autant plus intéressantes qu'elles font écho à un autre de mes albums, le tome 3 de Crusades . Certains des personnages sont les mêmes, mais le traitement est subtilement différent, allez savoir pourquoi.

The future is so 1950

En septembre sortiront chez les Moutons électriques, excellent éditeur dont je ne peux que recommander chaudement les productions* deux ouvrages dans la collection Bibliothèque des Miroirs qui pourront se lire en parallèle et se répondront l'un à l'autre. C'est d'autant plus chouette qu'on ne l'a pas fait exprès, on ne s'est pas consultés en cours de route, et ce n'est que dernièrement que nous avons pris conscience des parallélismes que présentaient nos démarches. Nous, c'est Nicolas Nova, l'auteur de Futurs ? , et moi, qui sue sang et eau pour finir Cosmonautes ! dans les temps. Les deux bouquins ont en effet pour objet d'autopsier deux formes d'imaginaire assassinées par leur propre réalisation, sur l'air du "on nous avais promis les voitures volantes, et on a eu les 140 caractères". *En toute objectivité, bien entendu.

Racines

Alors, en prenant le métro pour me rendre à un rendez-vous chez un de mes éditeurs, j'ai vu que la Comédie Française, une de ces vénérables institutions culturelles qui font la gloire de notre beau pays, montait Andromaque , de Racine : Jean Racine est une des valeurs sûres de la Comédie Française. Il y a une élégance de la langue chez Racine sans équivalent, même chez ses contemporains*. Mais je note qu'à la Comédie Française, on joue souvent Andromaque , et jamais Levrette ni Missionnaire . Faut-il y voir une nouvelle preuve de l'influence néfaste de la théorie du Genre ? De la décadence de la société ? Ô tempura, ô mores , comme dit toujours mon restaurateur japonais, qui a le sens de la citation à froid. * Ça, je n'en ai pris conscience que tardivement. Le fait d'avoir passé quelques années dans un collège portant son nom m'avait un peu conduit à blocage en ce qui concerne son œuvre. Blocage à présent levé, heureusement. Mais rien qu'un tru

Comme François, osons !

Alors, un vieux proverbe stipule "Qui ose, vaincra." Et une célèbre expression nous rappelle opportunément que "les cons, ça ose tout, c'est même d'ailleurs à ça qu'on les reconnait." Ce qui signifie que, dans toutes les configurations, ce sont les cons qui gagnent. On s'en doutait un peu, mais là, on en détient la preuve. C'est assez déprimant, quand on y pense.

Au bonheur des connards

Ah, je me suis aperçu que j'avais oublié de m'accréditer pour le Salon du Livre. Qu'à cela ne tienne, je suis allé, comme tous les ans, me connecter au site du Salon (qui envoie de mails de ses évènements aux gens accrédités les années précédentes, mais ne les pré accrédite pas pour autant). L'idée était de demander un badge d'accès, que j'obtiens toujours sans difficultés (sauf il y a deux ans, souvenez-vous ). Et donc, cette année, je découvre que donner son numéro Agessa ne suffit plus pour faire la preuve qu'on est un auteur. Il faut scanner une carte d'un syndicat des auteurs, maisons des auteurs, etc. Mais être affilié au régime de sécu ne suffit plus. Alors que donner un numéro facilement vérifiable, c'est pas compliqué. C'était pas assez compliqué, visiblement. Et donc, c'est reparti comme y a deux ans, on filtre les auteurs au Salon du Livre. Les gens qui les font, les livres. Qui les créent. Mais la tendance de fond, visiblement

Evil evil evil !

Y a un truc très dur, quand on a des mômes, c'est de s'apercevoir à l'occasion d'une réunion au collège que l'éducation nationale s'est mise à la page et aux nouvelles technologies. Du coup, maintenant, on a le droit à des powerpoints. Gavés de texte. Avec une dame qui lit le texte au cas où on aurait du mal. Quand en plus c'est pour nous balancer des trucs qu'on sait déjà, alors on touche aux tréfonds du chiant total. Au bout de dix minutes, j'avais déjà envie de faire ça à l'ordi qui hébergeait cet horrible fichier powerpoint. Et ça a duré plus d'une heure. Je sais bien qu'aucune technologie n'est intrinsèquement mauvaise, que le problème, ce sont les gens qui l'emploient. Mais y a pas, j'en reste persuadé, Powerpoint, c'est le MAL.

Übermensch du boulevard

Hop, je rappelle que la table ronde "Super Héros à la Française" c'est ce soir à 17 heures, au Gibert Joseph du Boulevard Saint Michel . Et ce sera suivi d'une séance de dédicaces.

Par intermittence

Ah, haro sur les privilégiés ! Il parait que le régime des intermittents est comptable d'un milliard sur le déficit de l'assurance chômage. Et donc, qu'en le supprimant, on économiserait un milliard. C'est logique, non ? Par contre, si on supprime le régime, pas mal de gens seront obligés de passer au RSA. Et là, vu comme ça, l'économie n'est plus que de 250 millions, du coup. Mais ça ne compte pas, bien sûr, puisque ce n'est plus l'assurance chômage qui paye. Mais les collectivités locales. Ou comment déshabiller Paul pour mal fagoter Jacques. Par ailleurs, peut-être que le régime se porterait moins mal si les employeurs cotisaient pour toutes les heures travaillées. Parce qu'au rang des "privilèges" des intermittents, il y a celui de bosser douze heures payées huit, par exemple. On file un contrat et un bon de commande à des techniciens pour huit heures d'installation d'une scène, par exemple, et tant pis si le chantier dé