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Articles

Affichage des articles du avril, 2013

Ka-pow !

Punaise, j'ai l'impression que le Dieu de ce mec-là, faut pas lui baver sur les rouleaux.

Non, quoi !

Ma petite avait allumé la télé dans la pièce à côté. Il y avait un dessin animé. Tout en bossant, j'écoutais d'une oreille distraite les aventures de gamins ayant balancé accidentellement leur ballon dans le jardin du voisin, situation clichesque de base de pas mal d'histoires de gamins. Et là, paf, un mot a suffi à me tétaniser à mon poste de travail, puis à me faire jaillir de mon bureau, l'œil injecté à la bave au lèvres. Et quand je suis arrivé devant l'écran, le protagoniste tenait à la main un ballon rond, décoré de pentagones noirs caractéristiques. Et il a répété l'ignominie que j'avais bien cru entendre. "Mon ballon de soccer ." Je ne sais pas qui est le collègue qui a assuré la traduction de ce machin. Mais si j'ai un conseil à donner à ses employeurs, c'est de prendre le Manufrance et la chevrotine (du zero, mettons, ça marche sur les sangliers, ça doit pouvoir marcher sur un traducteur qui cochonne son travail) et d'al

Plus près d'Ator

J'avais entendu pis que pendre des films Alien versus Predator . Ce qui me chagrinait, je dois bien le dire, tant j'avais pu apprécier les comics que j'avais pu lire sur le sujet, et le jeu vidéo avec lequel je m'étais bien amusé en mon temps (ah, les bastons en réseau dans le métro ou dans l'immeuble de bureaux, c'était de la balle) (et de la grenade, aussi) (et de la griffe) (et du laser). J'appréciait trop la saga Alien , et les films Predator *, pour vouloir tenter ces films dont on ne me disait qu'ils n'étaient pas au niveau de leurs modèles. Et la façon dont Prometheus démontrait avec brio (ou plutôt, justement, avec une formidable absence d'icelui) qu'on pouvait très facilement bousiller cet univers m'avait convaincu qu'il valait peut-être mieux ne pas insister, et que la dernière incarnation valable sur grand écran des bestioles était probablement Pitch Black . Et puis du coup j'avais pas tenté de les voir, les AvP.

Le retour (temps de ma vie again and again)

J'étais dans le bus avec une de mes filles (oui, j'ai des ados à la maison. C'est épouvantable, c'est le genre de truc qui pousse à des extrémités terribles. Sans même s'en rendre compte, dans ce genre de situation, on se retrouve contraint à des trucs de dingues, genre acheter des DVD de Twillight pour les offrir à Noël) et on discutait, je ne sais plus trop pourquoi, des femmes qui se font refaire le nez. Et forcément, Jennifer Grey* est tombée dans la conversation. Et donc, Dirty Dancing aussi, forcément. Et donc, forcément AUSSI, J'AI TIME OF MY LIFE QUI ME TOURNE DANS LA TÊTE DEPUIS PLUS D'UNE HEURE SANS VOULOIR EN SORTIR !!!!!!!!!!! RHAAAAAAAAA ! Excusez-moi, je vais aller me taper la tête contre un mur, de façon violente et répétée. Et je reviens après. Ou pas. *Les plus attentifs d'entre vous auront remarqué tout le bien que je disais d'elle dans Apocalypses : une brève histoire de la fin des temps. Sauf que je ne parlais pas

Désobligeant

Je trouve extrêmement désobligeante l'attitude de Kim Jong-Trois (le fils de Kim Jong-II). En effet, alors que tout le monde attendait une Apocalypse Maya pour le 23 décembre de l'an passé, et que certains d'entre-nous avaient même anticipé la chose en écrivant de passionnants ouvrages consacrés à l'évènement (toujours en vente là , par exemple) (mais les copains ont donné dans le genre aussi, comme par exemple dans le coin ), voilà qu'en lieu et place du matos mexicain authentique, on est en passe d'avoir droit au bootleg coréen. Et pourtant, dans le genre remake, nos amis Nord-Coréens ont tellement de potentiel pour faire des trucs tellement plus supers qu'un nouveau film catastrophe dans lequel Bill Pullman (joué pour l'occasion par Barak Obama) viendra sauver le monde. Tenez : ils ouvriraient une succursale de Bollywood, ils feraient un malheur. Ou un joli remake de la Mélodie du Bonheur, tiens (quitte à faire passer les Sud-Coréens po

Etonnant, non ?

Ma faiblesse me consterne et m'agace, parfois. Tenez, pas plus tard que ce soir, j'étais à déambuler dans une gare, en attendant que mon train s'affiche enfin. Et forcément, mes pas m'ont conduit chez un marchand de journaux (j'étais arrivé trop tard pour piller la petite boutique qui fait des fudge de tuerie, dont sinon j'aurais bouloté un ou deux paquets entre le quai et le trajet, au mépris de la bienséance et de ma glycémie). Et donc, après avoir toisé les unes des magazines, j'ai reporté mon attention sur le rayon pochothèque. Et j'ai découvert dedans une petite édition collector d'un Desproges que je n'avais pas. Oh, certes, j'en connaissais bien le contenu, mais celui-là n'ornait pas encore mes étagères. J'en profite pour présenter immédiatement mes excuses plates et sycophantiques aux mânes de Pierre Desproges. En effet, le lieu de l'achat (oui, coupons court à tout suspense, je l'ai acheté, le Vivons Heureux en

Frères humains qui après nous vivez

Tiens, je viens de voir les deux premiers épisodes de Real Humains sur Arte. Et j'ai plein de raisons de râler. Pas sur la série elle-même, hein, dont j'ai trouvé le scénar très malin, et la prod très efficace. Le look des Bots et la manière dont ils sont joués sont très bons, et tout le design joue à plein sur la métaphore technophile (déballage et mise en service du Bot, avec le mode d'emploi ouvert à côté, comme on déballe un ordi ou un téléphone portable, cales en polystyrène comprises), mais aussi sur tout un tas de métaphores sociales intriquées (le sous prolétariat immigré, l'alter-mariage, Alzheimer, etc.). Tout amateur de SF bien pensée devrait regarder cette série. Sur le fond, elle reste dans du classique : la garde malade trop zélée renvoie directement à des textes de Jack Williamson qui ne sont pas du tout récent ;  Les Humanoïdes datent de 1949, et Les Bras Croisés d'encore avant. La scène où le voisin fait planter la petite Anita, elle sort dir

The Lady was a List

Y a toujours des sites pour présenter des listes du genre "les dix meilleurs restaus où manger des palourdes", les "30 meilleurs films de gladiateurs de tous les temps", "les quarante applis indispensaaaaables pour votre iPhone", "les huit raisons pour ne pas partir aux Maldives cette année" et ainsi de suite. Là, je viens de tomber sur  une liste des "33 plus beaux endroits abandonnés" , avec de zoulies photos qui flattent mon goût des lieux déglingués. Alors j'ai des réserves (on en a toujours, sur ces listes : il manque toujours le film qu'on trouve génial, le bouquin indispensable, et il y a toujours un restau où la serveuse est désagréable), notamment sur la photo de Pripyat, assez quelconque, alors que ce n'est pas ça qui manque, des photos impressionnantes de Pripyat. De même la fabrique abandonnée de fusées. Ça ressemble assez à l'usine des moteurs pour la fusée Soyouz, et ce qui est terrifiant, alors, c'es

Nouveau projet

Je vous ai évoqué à plusieurs reprises un projet historique qui me prenait beaucoup de temps et m'occasionnait beaucoup de difficultés. Bon, maintenant que l'éditeur a commencé à communiquer dessus, j'ai enfin le droit d'en parler. Il s'agira d'une vie de Baden-Powell en trois tomes, qui me permettra d'exprimer l'admiration sans borne que je voue au personnage et à son œuvre. Si tout va bien (on attend le retour des contrats) ce sera dessiné par un vieux pote avec lequel j'avais fait un album internationalement remarqué en son temps. Inutile de dire que ça va être somptueux, je posterai des planches au fur et à mesure de l'avancement des opérations.