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Affichage des articles du novembre, 2012

à noter dans les tablettes

"Je pige juste pas le cinéma de ce mec. Il me semblait que le cinéma reposait sur le montage et la grammaire narrative. Là, on dirait Françoise Sagan sous coke qui commente un match de foot américain en japonais." (Alex Nikolavitch, parlant de Michael Bay)

Un petit coup pour la route

Hop, encore un petit coup du prochain Burton , qui sort au printemps. Dessins de Lionel Marty, sur scénario de Christian Clot et moi-même.

Roulez Bourane

J'avais parlé il y a quelques temps et ici même de Bourane, la navette spatiale soviétique. Je suis retombé sur d'autres images assez chouettes liées à l'engin, et moins connues (un grand merci à Alex A., qui m'a mis sur la piste d'un site plein de jolis clichés du genre) (et vu que je bosse sur un bouquin sur ce genre de sujets, mieux vaut que je multiplie ce genre de sources, genre). Du coup, je vous en fait profiter. Le pas de tir Les moteurs (et c'est là qu'on mesure des différences avec le programme Navette américain) La fusée Energia, capable de lancer Bourane, mais aussi d'autres engins Et un avion pour acheminer le réservoir (rien que d'avoir l'idée de boulonner un truc pareil sur un zinc, je me dis que ces mecs étaient de grands malades)

Au lieu de caviar, ce soir, ce sera œufs de l'ump

Je suis quand même assez épaté par des gens qui ne sont même pas capables de gagner proprement une élection truquée par leurs soins. Je veux bien que l'UMP, avec sa droitisation, ait des problèmes avec le communisme, mais ils aurait peut-être pas mal fait de s'inspirer des Communistes pour tricher proprement et ne pas se retrouver dans leur merdier actuel. Ou, au pire, de leurs copains de la Françafrique. Ah non, ce sont des noirs, Copé aurait peut-être eu un problème avec ça, allez savoir. Du coup, je me dois de rappeler à tous ces gens ce sain adage rappelé en son temps par Go Nagai : "Au festin des loups, il n'y a pas de dessert." ...

Y a pas, le slip en peaux de bête ça a quand même un certain cachet, même quand ça ne cache pas grand-chose

Je n'ai absolument aucun détail à propos de ce film (à part un titre de VF : Le colosse de Hongkong), mais il me plait déjà.

Gros saint

Aujourd'hui, c'est la Saint Edmond. Et du coup, ça m'a fait penser à Edmond Hamilton, un gaillard dont je vous avais parlé il y a quelques temps de ça ici même . Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, Hamilton a inventé le Capitaine Flam et plein d'autres personnages cool de science fiction, dont Han Solo et Chewbacca (mais sous un autre nom). D'ailleurs je relisais récemment Le Dieu Monstrueux de Marmuth , un recueil de nouvelles de ce brave monsieur, et c'est vachement bien (mais pas réédité depuis perpète). Et en triant du bazar sur mon disque dur, je suis tombé là-dessus, un machin récupéré à la volée je ne sais plus trop où (ou envoyé par un pote, c'est possible aussi) : C'est une réinterprétation à la soviétique de l'interprétation japonaise de Captaine Flam (qui avant que l'interprétation japonaise ne soit adaptée en français s'appelait Captain Future, mais c'est une autre histoire). Et forcément, ça ne peut que m

Say cheese

L'affaire de la taxation du Nutella semble déchaîner les passions. On voit se lever tous les accros à  la pâte brune, qui se sentent ravalés au rang du fumeur qui désespère devant son paquet de cibiches qui augmente sans arrêt. D'ailleurs, ce sont parfois les mêmes, ou en tout cas, il y en a qui ont plongé corps et âme dans le Nutella pour arrêter la clope. On devine dans leur angoisse l'ombre de ces soirées vautrés devant la télé ou devant l'ordi, au cours desquelles le pot y passe tout entier, sans même l'alibi du pain, directement à la cuiller à soupe, orgies dont on sort pantelant, la lippe brune et l'œil injecté, avec la sensation diffuse et déroutante d'être une sorte de DSK du chocolat. Quoi ? Non, je vous assure, je n'ai jamais vécu de soirée de ce genre (mes mômes ne me laisseraient pas faire), j'extrapole juste sur les témoignages de potes. Parce que oui, je connais des gens comme ça. Attention, hein, ne me faites pas dire ce que je n'

Prométhée-moi d'arrêter ça tout de suite

Bon, histoire de procrastiner sur une traduction à rendre lundi dernier qui me fatiguait un peu, je me suis maté la fin de Prometheus . C'est dire si je suis pas bien dans ma tête : normalement, on procrastine en faisant un truc moins pénible que ce qu'on veut éviter, et en fait je crois que j'aurais eu mieux fait de continuer à bosser. C'est le petit Jésus qui m'a puni, sans aucun doute. Et la vache, qu'est-ce qu'il m'a mis ! Si la première moitié du film donnait à penser que le scénario était un truc mal branlé passé entre trop de mains pour être tout à fait cohérent, la seconde corrige cette fausse impression. Il n'est pas mal foutu, en fait. Il n'a juste strictement aucun sens et, au lieu de suspendre le disbelief, il lui fait subir des actes à la fois cruels, immoraux, dégueulasses, et globalement réprouvés par la morale et Télérama. Le scénario de Prometheus , c'est une œuvre expérimentale et abstraite qui tente de s'affranch

Quand M'sieur Bilbon s'est retiré dans un couvent, il est devenu cénhobbit

J'avais chopé dernièrement la VF du comics Cowboys vs Aliens  (titré en VF, comme le film, Cowboys & Envahisseurs , ça a son importance et on y reviendra plus loin) chez Emmanuel Proust. Par chance, je l'avais chopée sur un étal de marché à 1 euro. L'album est resté quelques temps sur ma pile des "trucs à lire". Et puis finalement, je l'ai lu. Il vient de partir direct à la "boite à radouilles", le carton dans lequel je fourre tout que je revends en brocante ou que je refourgue aux copains. Et je regrette l'euro dépensé. Parce que je vais avoir du mal à le refourguer au copains, ou alors en cadeau-gag lors d'un anniversaire. Alors pour parler clair, le dessin est naze, et le scénar plutôt rigolo mais assez mal branlé : il exploite mal sa situation de départ et n'est pas bien construit. En soi, ce n'est même pas forcément très grave, un projet du genre peut fonctionner justement sur la sympathie que génère son côté ma

Heureux qui comme Burton a fait un beau voyage

Bon, pour l'instant, les réactions à Burton vers les sources du Nil sont plutôt positives, et ça encourage à continuer. D'ailleurs, on continue, à titre de preuve ce crayonné de planche que j'ai reçu aujourd'hui : C'est de Lionel Marty, et c'est donc extrait de Burton, le voyage à la Mecque , qui sort en mars prochain dans la collection Explora.

Heureusement que je ne verrai pas ça

D'après une étude, le changement climatique fera une victime de taille d'ici 2080 : le café Arabica. En effet, c'est un café qui, pour être cultivé, a besoin de conditions de température et d'humidité assez précises. Conditions qui seront de plus en plus difficile à réunir à l'avenir, semble-t-il. Donc, en 2080, faudra se contenter d'un café bas de gamme, voire de divers erzatz de type chicorée. Non que je dédaigne la chicorée, j'en bois de temps en temps, mais comme carburant pour bosser, c'est pas ça. Vous me direz, en 2080, j'aurai plus de cent ans, et donc primo, je serai peut-être à la retraite et j'aurai moins besoin de carburant pour bosser (quoique j'aime trop écrire pour envisager d'arrêter sérieusement), deuzio, la dictature hygiéno-bienêtriste aura probablement marqué encore quelques points et réussi à faire interdire ce noir breuvage qui pervertit la jeunesse, troizio, peut-être que je serai tout bêtement trop esquinté pour

Espion es-tu là ?

Alors que nous tombe du ciel une nouvelle aventure de l'homme dont le nom est Bond, James Bond, on est en droit de se demander comment l'espion, inquiétant personnage de l'ombre et terreur des décideurs, est devenu l'icone pop qu'il est aujourd'hui. Parce qu'il faut bien le dire, l'espion n'est pas glamour, à la base. De tout temps, il a été le type qui soudoie, qui laisse traîner ses oreilles, qui se fait passer pour ce qu'il n'est pas. Indispensable (et encore, Napoléon a écrit à plusieurs reprises le peu de bien qu'il pensait de la fiabilité de l'espionnage dans le domaine militaire), il est généralement méprisé. Et de par sa fonction, il reste discret et est difficile à starifier. Historiquement, peu d'espions sont vraiment devenu des personnages célèbres. Le Chevalier d'Eon, plus parce que sa capacité à se faire passer pour une dame excitait l'imagination des gens, Mata Hari, que son côté people rendait media-friend

Dernières nouvelles de la bibliographie

J'avais dit que je poursuivrai la checklist de mes publications diverses. Aujourd'hui, parlons donc des quelques nouvelles que j'ai publiées "puis ça, puis là, comme le vent varie". La nouvelle est un exercice auquel je ne me livre que très sporadiquement, mais que j'aime bien pour des tas de raisons (au premier rang desquelles ma passion du récit court, voire ultra-court, sous toutes ses formes). J'en ai encore quelques unes dans mes tiroirs. Que j'essaierai de placer, un jour. Ou pas. Réveil , une nouvelle de SF dans Fantask 1, chez Semic C'était un petit texte de SF très court, sur un robot déglingué programmé pour se réactiver à intervalles réguliers, mais qui finit part partir en vrille, se dégradant un peu plus à chaque fois. Débarquement , une autre nouvelle de SF, dans Yuma 1, chez Semic Vue de l'intérieur d'un char futuriste dans une guerre ultramoderne sur un monde lointain. Les instruments électroniques créent une distanc

C'est aujourd'hui, ha ha ha !

Oui, Apocalypses ! , c'est aujourd'hui. Ruez-vous sur votre librairie comme une foule paniquée jouant des coudes pour accéder à un abri antiatomique trop exigu, ou comme une horde de zombies tambourinant aux portes du centre commercial. Normalement, si tout va bien et que le Monsieur qui met les cartons dans les camions ne s'est pas merdé (je préfère préciser : Hachette m'avait torpillé la sortie de Tengu-Do 2 comme ça, mais justement, là, ce n'est pas Hachette qui nous distribue, donc ça devrait bien se passer), Apocalypses une brève histoire de la fin des temps sort aujourd'hui dans toutes les bonnes librairies. Je ne résiste dès lors pas au plaisir de vous en rebalancer un extrait : Avec ses multiples têtes, la bête de l’apocalypse se prête bien à des interprétations multiformes. C’est une hydre, comme le grand dragon terrassé par saint Michel. Mais dans ces cas-là, toute la question c’est de savoir qui est Michel et qui est le dragon.

Mucho Mucha, muchacho

Revenu de Rouen où j'avais fait un saut express pour diverses raisons familiales (permettre à ma fille de participer à un concours musical organisé par un conservatoire de la région, voir mon frère, sa femme et mes nièces) ce qui m'a permis de découvrir une ville épatante que je ne connaissais que pour l'avoir traversée une fois en voiture (c'était un raccourci. qui avait rallongé notre voyage, si je me souviens bien, de près de trois heures. le conducteur du véhicule s'était fait disputer à l'arrivée par le conducteur de l'autre véhicule affecté à ce départ en vacances, qui avait pris un chemin normal, lui). Là, petit voyage en train, plus rapide d'ailleurs que je ne l'aurais cru, et vieille ville médiévale très belle, avec aussi de super bouquinistes (toujours un plus, dès que je suis concerné) et des boutiques qui vendaient des macarons au carambar, alors fatalement il a fallu que j'essaie. Bref, alors que j'ai du boulot à ne plus savoir

Scott toujours

Hum. J'ai un peu négligé la War Zone, ces derniers jours. Beaucoup de boulot, faut dire. Pas mal de trads, et des pages de scénar promises pour ces jours-ci. Et puis j'avais des ateliers jeunesse la semaine dernière, faudra que je vous en reparle, c'était vraiment sympa et très rigolo. Mais néanmoins, pour me détendre un peu, je me suis maté hier soir la première moitié de Prometheus , le dernier Ridley Scott. Et puis j'ai fini par couper parce que ça m'énervait au lieu de me détendre. J'adore ces genre de films d'exploration spatiale, mais là, trop d'aspects clés sont traités par dessus la jambe. J'admets : le vaisseau est cool. C'est déjà ça. Alors il faut rendre une justice à ce film : c'est hyper joli visuellement. Mais en dehors de ça, qu'est-ce que c'est con, quand même. Entre le trip façon intelligent design (relativement supportable parce qu'il s'intègre peu ou prou à un courant assez ancien et t